Archives de : Equipe Cavard

  1. Echange avec des élèves du lycée Mistral sur la prévention à la radicalisation des jeunes

    Le 14 mars dernier, pour le prochain numéro du journal du lycée, les élèves de Mistral avaient invité Christophe Cavard à répondre à leurs questions, sur le thème de la prévention à la radicalisation.

    C’est autour des six questions suivantes posées par les élèves que s’est déroulé l’échange:

    • Pouvez-vous nous expliquer les objectifs des différentes commissions d’enquête parlementaires auxquelles vous avez participé ?
    • Qui coordonne les actions au niveau départemental ? Quelles sont les associations et les institutions concernées sur le plan local ?
    • Quels sont les objectifs du CNLAPS ?
    • Quelles sont les actions mises en place dans le Gard?
    • Avez-vous des chiffres précis sur le nombre de jeunes radicalisés ? La part de filles-garçons ? Ceux qui ont rejoint DAESH ? Ceux malheureusement décédés ?
    • Quels sont les moyens de lutte déployés dans les établissements scolaires?

    Christophe Cavard répond toujours volontiers à l’invitation des équipes pédagogiques et des élèves pour apporter son témoignage et son expérience, notamment sur ce sujet sensible de la radicalisation de jeunes français et de leur embrigadement par l’Etat Islamique, pour lesquels il faut renforcer les réponses de proximité.

    Les réponses apportées aux questions des élèves ce jour là, en complément des nombreux articles sur le site cavard.fr sur ce sujet, seront publiées ici dès la parution du journal de l’établissement!

    Journée citoyenneté au lycée Mistral

    « Le ciel attendra » : projection pour les lycéens

    http://www.midilibre.fr/2017/01/10/mistral-poursuit-son-cinema,1450675.php

     

  2. La préservation des terres agricoles, un défi majeur pour l’avenir de notre département

    Jeudi 9 mars, Christophe Cavard participait au colloque organisé par la SAFER et la Chambre d’agriculture du Gard, en présence de Didier LAUGA, préfet du Gard et de Denis BOUAD, président du Conseil départemental, cherchant à sensibiliser sur la nécessité de protéger nos terres agricoles de nombreuses menaces.

    C’est un enjeu majeur au niveau national, pour lequel la loi d’avenir pour l’agriculture a mis en place différentes mesures.

    Notre vigilance et les volontés locales sont indispensables pour réussir à relever le défi de la préservation des terres agricoles. Le département du Gard, la Région Occitanie, ainsi que leurs partenaires tels que la SAFER, sont très actifs dans ce domaine, mais il reste beaucoup à faire pour convaincre les propriétaires fonciers et les collectivités territoriales telles que les communautés de communes de s’y intéresser de façon volontariste.

    Au delà des questions liées au secteur agricole lui même, à ses pratiques et à ses professions (beaucoup de jeunes agriculteurs cherchent à s’installer et peinent à trouver des terres disponibles), il s’agit de prendre conscience des enjeux relevant de notre autonomie alimentaire et de la qualité de notre alimentation, qui sont des enjeux vitaux. Cela concerne chacun(e) d’entre nous, au quotidien et tout au long de notre vie.

    Nous avons donc une responsabilité collective. Il est fréquent qu’une collectivité souhaitant développer « sa » zone commerciale (favorisant d’ailleurs souvent les grandes marques plutôt que les artisans ou les entreprises locales) à l’extérieur des centres villes (menaçant également les commerces de proximité), se rende acquéreur de terres initialement agricoles qui deviendront des zones urbaines.

    C’est ce qu’a posé le débat qui s’est ouvert le 7 mars dernier au sujet du projet de ZAC à Montaren porté par la communauté de communes Pays d’Uzès: 13 hectares de terres fertiles détruites pour l’implantation d’une zone commerciale prévoyant l’implantation d’enseignes nationales (voire même internationales).

    Pourtant désormais tous les outils techniques, juridiques et financiers existent pour « faire autrement », et nos travaux parlementaires y ont largement contribué. Pour exemple, Le décret du 2 septembre 2016 précise les mesures de compensation collective agricole vise à réduire les conséquences négatives importantes sur l’économie agricole d’un projet de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements.

    Plus ambitieux encore, la Loi d’avenir pour l’agriculture de 2014 encourage les projets alimentaires territoriaux. Le but : relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts, les produits locaux dans les cantines…

    Proposé par les parlementaires écologistes, le Projet Alimentaire Territorial (PAT) est une démarche volontaire co-construite, désormais inscrit à l’article 39 de la loi d’avenir agricole, visant à relocaliser l’économie, l’agriculture et les services, pour s’orienter vers un système agricole et alimentaire respectueux de l’environnement, de la santé et créateur de lien social. C’est un projet global visant à renforcer l’agriculture locale, l’identité culturelle du terroir, la cohésion sociale et la santé des populations.

    Dans le cadre du Programme national pour l’alimentation, le Gouvernement pilote ou accompagne des projets menés en partenariat avec l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire et des territoires. Afin de promouvoir de nouvelles initiatives, un appel à projets national a été lancé en septembre 2016 pour soutenir des initiatives exemplaires portées par des partenaires privés ou publics. Les 47 projets lauréats de cet appel à projets viennent d’être présentés par le Ministre de l’agriculture.

    Ces PAT nécessitent de fortes volontés locales et l’implication des collectivités, particulièrement des intercommunalités. Ils doivent intégrer une stratégie foncière et la capacité d’installations d’agriculteurs pour diversifier la production. Il est donc impératif de savoir préserver nos terres agricoles ici et maintenant, à partir d’une conscience partagée des forts enjeux alimentaires qui en découlent.

  3. Journée internationale des droits des femmes à Redessan

    Mercredi 8 mars, c’est à Redessan que Christophe Cavard a souhaité s’inscrire dans la journée internationale des droits des femmes, en participant à la soirée organisée par le centre socio-culturel Odyssée, les associations Jouinesso Redessaniero et Ballon rouge, le service périscolaire de Redessan, le Collège « Via Domitia » et des habitants de la commune, qui présentaient un Spectacle Cabaret : « A Mots Ouverts » mise en scène de paroles d’un groupe de femmes se réunissant au sein d’un centre socio-culturel : paroles poignantes de vie, des difficultés, des joies : d’être mère, d’être femme de…, d’être du quartier ou de la ville de, d’être d’origine de … d’être tout simplement….

    En 2015, l’association « A mots ouverts » commande à l’Atelier du Possible une création originale dans le cadre de son travail de réseaux de centres sociaux. Ce spectacle écrit par Dominique Duby à partir d’échanges et interviews avec des femmes de ces réseaux « met en scène un espace entouré de voilages transparents, des petites tables, des spécialités piquantes et sucrées, du thé, du cidre, convivialité et proximité. Dedans il est possible de dire, possible de crier et dénoncer, dedans il y a des mains pour soutenir, des oreilles pour entendre et des yeux pour voir la vérité toute nue.
    Mais si les voiles protègent, ils ne séparent pas, il suffit d’avancer la main et ils s’ouvrent sur la lumière de l’extérieur. Les frontières entre les mondes sont poreuses, et elles le savent bien, celles qui font lien entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’ombre et la lumière, entre la tradition et le présent de leur vie ici et maintenant, les gardiennes du foyer, les guerrières de la vie ».

    Extrait du texte de Dominique Duby:

    « Écoute ma sœur, je te parle et mes mots coulent vers toi. Nous sommes assises l’une à côté de l’autre, nos corps dessinent le cercle de paroles, assises autour du feu où bouillonne la marmite.
    Odeurs d’épices et de lait, larmes salées, mots de sang et de peine, tu parles et s’enfuient les souvenirs de quand tu étais petite, le café de ton père, une photo, de ta grand-mère, souvenirs lointains, objets perdus, des yeux qui sourient en te regardant, petite fille, ma petite corneille, le corps de ta mère, son ventre lourd, gâteaux de miel et de beurre, sa main qui masse ton dos…
    Tu parles et je t’écoute.
    Ici tu peux dire ce qui te déchire le ventre parce que tu n’es pas seule. A ton tour tu parles, à ton tour tu écoutes.
    Ici dans l’espace des possibles la parole de l’autre te délivrera de tes propres démons.
    Quand les mots trouvent la sortie ils s’écoulent vers la mer et la mer est toute proche ».

    Ce spectacle poignant sera joué au Festival Off d’Avignon 2017, au Théâtre de la Rotonde. Allez-y!

    Bravo pour ce très bon moment de partage et cette initiative locale plus utile qu’un seul discours, et merci pour les riches échanges qui ont suivis.

  4. Le collectif pour la sauvegarde de l’Uzège s’interroge sur la ZAC de Montaren

    Mardi 7 mars, le collectif pour la sauvegarde de l’Uzège invitait les habitants et les élus du territoire à échanger sur le projet de zone d’aménagement concerté (ZAC) « Les Sablas » à Montaren. Christophe Cavard y participait, ainsi que le Président et Vice-présidents de la communauté de communes Pays d’Uzes, son directeur, la Conseillère départementale Bérengère Noguier et de nombreuses personnes sensibles aux questions posées par le collectif.

    Cette ZAC avait été pensée à l’origine pour accueillir une piscine intercommunale, et avait justifié l’achat de terres agricoles sur une surface de 2, 3 hectares, qui devait comprendre des espaces verts collectifs aménagés.

    En septembre 2010 lorsque la Communauté de communes de l’Uzège vote le projet, il s’agissait de doter le territoire d’un complexe aquatique à destination des publics scolaires pour l’apprentissage de la natation, des familles, des sportifs et des personnes âgées en demande d’un équipement public.

    C’est sur la base de ce projet que la commune de Montaren avait engagé la révision de son PLU en 2008, pour rendre ces terres constructibles afin de permettre la création d’un équipement public à vocation intercommunale.

     

    Mais après la fusion de la communauté de communes de l’Uzège avec celle du Grand Lussan et de 7 communes alentours en décembre 2012 la présidence de la nouvelle communauté de communes Pays d’Uzès (CCPU) change, et en mars 2013 le projet de piscine est abandonné (31 votes pour l’abandon, 23 contre et 1 abstention).

    Les 26 600 habitants des 31 communes de la CCPU n’auront pas de piscine.

    Mais le projet suit son cours… autrement: il s’agit désormais de 13 hectares destinés à accueillir une zone commerciale pour des enseignes dites « nationales ». 

    Par délibération en date du 8 décembre 2014, la Communauté de Communes Pays d’Uzès a approuvé le bilan de la concertation, de la mise à disposition de l’étude d’impact et de l’avis de l’autorité environnementale, et du dossier de création de la ZAC « Les Sablas » sur la Commune de Montaren et Saint-Médiers. Mais de quelle concertation s’agit-il? A-t-elle été réalisée sur la base de l’ancien ou du nouveau projet, qui n’a plus rien à voir en termes d’objectifs et d’aménagements?

    Pas simple de s’y retrouver, car cette délibération de décembre 2014 est introduite de cette façon « Le projet de ZAC fait suite à une délibération du Conseil Communautaire du 02/04/2012 qui entérinait les objectifs poursuivis et les modalités de concertation en vue de sa création ». Une concertation qui aurait donc été réalisée pour le projet de piscine…

    Quoi qu’il en soit, en novembre 2016, pour l’Autorité environnementale (zac montaren avis AE 24112016-085139) ce projet situé en contexte d’espaces naturels et de zone agricole (polycultures, vignes, vergers), fait l’objet d’un « éparpillement de l’information dans les différentes pièces du dossier », d’une « étude faune flore manquante dans le nouveau dossier alors qu’elle figure dans le dossier de 2013 », et du manque d’une « étude de potentiel énergétique comme nécessaire ». Pour l’AE, l’étude d’impact de 2016 est strictement identique à celle de 2013 établie sur un projet différent, elle recommande donc de compléter l’étude d’impact à partir du nouveau projet.

    Il semblerait donc, que par-delà les avis, l’ensemble de la procédure soit à reprendre. L’occasion alors pour les habitants du territoire d’exprimer leur souhait que ces terres aient une autre destinée: installer des agriculteurs acteurs du futur projet alimentaire territorial par exemple?

  5. Inauguration La Résidence Les Arbousiers à Uzes

    Mercredi 1er Mars 2017, Christophe Cavard participait à l’inauguration de la résidence « Les Arbousiers » à Uzès, en présence de Bérengère Noguier, Conseillère départementale qui représentait le Président Denis Bouad, d’Alexandre Pissas, Président de la SEMIGA (Société anonyme d’économie mixte immobilière du département du Gard), et de Jean-Luc Chapon, Président de la communauté de communes Pays d’Uzès.

    Ce sont 18 nouveaux logements à loyer modéré que vient de livrer la SEMIGA dans le quartier du Pas de loup, bénéficiaire de la politique de la Ville à Uzès.

    Le Conseil départemental investit chaque année plus de 10 millions d’euros entre la construction de logements neufs et la rénovation urbaine, au travers de son Plan Départemental de l’Habitat, en partenariat avec les communes et intercommunalités qui s’engagent pour le logement social.

     

  6. Primaires citoyennes : au 2nd tour je vote Benoit Hamon

    L’écologie était représentée par François de Rugy au 1er tour de la primaire citoyenne dimanche 22 janvier. Je me suis pour ma part inscrit dans cette démarche qui vise à la fois à faire grandir l’écologie au sein de la gauche de gouvernement et à chercher son rassemblement pour ne pas subir un second tour droite/extrême droite lors des élections présidentielles d’avril prochain.

    Dimanche prochain, je voterai Benoit Hamon.

    Tout au long de mon mandat de Député, et auparavant de Conseiller général, j’ai œuvré pour un changement d’échelle de l’économie sociale et solidaire.
    Lors des travaux parlementaires sur la loi ESS de juillet 2014, Benoit Hamon était Ministre délégué à l’ESS et j’étais rapporteur pour avis de la commission des lois, nous avons travaillé ensemble pour améliorer et défendre ce texte essentiel.

    Par la suite Benoit Hamon a répondu à mon invitation à venir rencontrer des responsables de l’ESS dans le Gard. Car nous partageons une ambition commune : celle de soutenir activement le développement de l’ESS.

    L’ESS est un mode d’entrepreneuriat qui a pour objectif l’utilité sociale et environnementale des activités, la coopération et la gouvernance démocratique. Ce n’est pas une utopie ! C’est selon moi, au-delà de ses valeurs fondatrices, une solution pratique qui doit se situer au cœur du projet de la gauche, de la gauche réformiste.

    Au-delà de cette priorité, qui est un moyen concret pour accélérer la transition écologique, je souhaite depuis plusieurs années une recomposition politique de la gauche autour d’une nécessaire social-écologie (ci-dessous des articles de presse locale de décembre 2014 ou nous avions ensemble avec Benoit Hamon organisé un débat à ce sujet à Nîmes).

  7. Primaires citoyennes: au 1er tour nous soutenons l’écologie et François De Rugy

    Les 22 et 29 janvier prochains, nous irons voter aux primaires citoyennes, et nous vous invitons à en faire autant.

    Ces primaires sont un espace démocratique offert aux citoyens qui leur permet d’être acteurs de la vie politique de notre pays et de choisir le candidat qui leur parait le plus crédible pour porter leurs idées ou incarner leurs valeurs à l’élection présidentielle du 23 avril 2017. Ce processus de sélection cherche à éviter l’éparpillement des voix au premier tour, alors même que les partis traditionnels peinent désormais à entrainer avec eux des dynamiques citoyennes.

    Le paysage politique mondial est inquiétant, nous sommes nombreux à observer un contexte de montée des populismes et des extrêmes, avérée dans de nombreux pays. En Europe, toute la gauche vit une crise de restructuration. Cette restructuration, indispensable, est trop lente en raison d’institutions encore mal adaptées à la mondialisation et au rythme des échanges, et des conservatismes qui freinent les nouvelles formes d’actions publiques et participatives locales.

    Alors, on nous annonce comme un fait déjà établi l’absence de la gauche au deuxième tour de l’élection présidentielle. Pourtant, rien n’est écrit à l’avance. Et les récents processus de primaires nous l’ont largement montré. Le duel de la droite et de la droite-extrême n’est pas inéluctable. Ces primaires citoyennes sont une opportunité de mobilisation qui peut sortir la gauche de sa dispersion actuelle. Pour cela, elles doivent être un moment où la gauche de gouvernement montre qu’elle peut faire face aux défis, qu’elle est en mouvement, met en partage ses nuances et ses différentes inspirations. Le fait que, pour la première fois, un écologiste y participe, contribue à faire bouger les lignes.

    La transition écologique dans toutes ses composantes, sociales, culturelles, économiques, démocratiques, est selon nous le chemin le plus enthousiasmant dans la forme et efficace sur le fond contre le repli sur soi des nationalistes, le laisser faire des libéraux, ou le fatalisme ambiant. Les effets cumulés du changement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles sont désormais bien tangibles à l’échelle mondiale et renforcent les tensions, les risques et les crises. Il faut donc faire peser l’écologie politique, le plus possible…
    François de Rugy porte ce projet écologiste dans la primaire citoyenne. Ses propositions sont fortes, elles doivent être entendues dans cette campagne, malgré le brouhaha médiatique.
    Tenir l’objectif de 100% d’énergies renouvelables en 2050, c’est réaliste. On sait aujourd’hui qu’on peut le faire.
    Consolider l’économie sociale et solidaire, qui montre chaque jour son extraordinaire capacité à résister aux crises financières et à innover, c’est indispensable.
    Faire un moratoire sur les grands projets contestés, et prendre ce temps pour une loi d’orientation des mobilités intérieures qui mettent à plat les politiques de déplacements et les rendent cohérentes, c’est réaliste.
    Simplifier les multiples réglementations de préservation de la biodiversité, les rendre plus lisibles, et donc plus faciles à respecter, c’est nécessaire.
    Mettre en place concrètement des principes d’éco-conditionnalité et de cohérence des politiques publiques d’aménagement du territoire et agricoles, c’est urgent.
    Rendre le vote obligatoire, reconnaitre le vote blanc comme un suffrage exprimé, et se servir de ce changement majeur pour régénérer la démocratie à tous ses niveaux, instaurer une journée du référendum, sont des innovations majeures.
    Plus de 60 propositions comme celles-ci figurent dans le projet collectif que porte François de Rugy, à retrouver sur www.derugy2017.fr.
    Toutes celles et tous ceux qui, conscients du contexte et des réalités, veulent voir progresser l’écologie politique doivent participer le 22 janvier, et voter pour celui qui porte ce projet écologiste : François de Rugy.

    L’enjeu « écolo » est majeur, il l’est aussi dans ces primaires citoyennes !

    Christophe Cavard, Député écologiste du Gard
    Bérengère Noguier, Conseillère Départementale écologiste du Gard
    Didier Kielpinski, Maire de Garrigues Ste Eulalie
    Lydie Defos Du Rau, Conseillère municipale d’Uzès
    Stephan Arnassant, responsable associatif écologiste du Gard

  8. La maison d’enfants la Providence à Nîmes fête ses 60 ans

    Christophe Cavard était vendredi 16 décembre 2016 à la maison d’enfants à caractère social La Providence de Nîmes pour participer à la cérémonie célébrant les 60 ans de cette association qui oeuvre pour la protection de l’enfance (plaquette-jour-des-60-ans-livret-programme). L’association La Providence en lien avec le Conseil départemental du Gard et la protection judiciaire de la jeunesse (P.J.J) accueille des enfants marqués par les difficultés de la vie ou victimes de ruptures affectives pour les protéger, les aider à se reconstruire et à se projeter. L’association prend en charge environ 90 enfants ou adolescents âgés de 0 à 18 ans, mais également 4 jeunes majeurs.

    Pour cette journée portes ouvertes et après la visite de l’établissement, Alain Guyard, « philosophe forain », a évoqué le mot providence au sens large, en retraçant son histoire, puis la parole a ensuite été donnée aux personnalités présentes venues rendre hommage au travail de cette institution nîmoise, par le directeur de l’association Daniel Carrasco. Le Président Robert Fourcadet a conclu ces discours en invitant les participants a un cocktail déjeunatoire, préparé par l’équipe cuisine de l’association.

    Christophe Cavard a déclaré « se sentir à moitié un enfant du foyer la providence ». Ses parents ayant fait leurs carrières d’éducateurs à la Providence, il a partagé sa vie au quotidien avec les jeunes et les équipes d’éducateurs dès l’age de 3 ans. Ce moment était ainsi chargé d’émotion, du fait également de la présence de personnes remarquables, humanistes et dévouées.

    Joyeux anniversaire à l’association, dont nous espérons que les actions et le travail – qui méritent une grande reconnaissance – pourront perdurer.  Le projet de construction d’un chalet au cœur des Cévennes dans le massif de l’AIGOUAL illustre bien la dynamique existante.

    Vous pouvez rentrer ou contact avec l’association, ou obtenir des informations sur leur site interet.

     

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    Street art à l’entrée de la maison d’enfant la providence à Nîmes.

     

     

  9. Présentation du magazine « Riche…lieu de paroles », de l’association beau parleur

    Mercredi 14 décembre à 18h, Christophe Cavard participait à la présentation du  dernier numéro du magazine « Riche…lieu de paroles » dans les locaux de l’association Beau Parleur, à Nîmes, dans le quartier Richelieu.

    Ce magazine, distribué gratuitement, cherche à mettre en valeur la vie du quartier et son actualité. Il est édité 3 fois par an. Dans cette édition on prend connaissance du projet artistique de l’école Pierre Semard, ou encore des activités de l’association « C’KDO ».

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    Le magazine « Riche…lieu de paroles » de l’association « beau parleur »

  10. Hommage aux « gens d’ici venus d’ailleurs » au Mas de Mingue

    Samedi 10 décembre, Christophe Cavard participait au déjeuner organisé par l’association La Pléiade et le centre social Jean Paulhan au Mas de Mingue à Nîmes, dans le cadre de la journée Action-Citoyenneté – à la rencontre de « gens d’ici, venus d’ailleurs ».

    Autour d’un succulent repas, accompagné de musique traditionnelle, et en présence de la Vice-présidente du Département Amal Couvreur, les membres de l’association la pléiade ont présenté l’exposition de photographies « Chibanis la question », de Luc Jennepin. Une projection du film « Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés » de Rachid Oujdi était prévue l’après-midi.

    En arabe, un chibani désigne un « vieil homme » ou encore un « cheveux blanc ». En France, ce terme désigne les travailleurs immigrés, généralement maghrébins, mais également originaires d’Afrique subsaharienne, devenus retraités immigrés. Ces travailleurs sont venus en France pour répondre à un besoin de main d’oeuvre. N’ayant pas la nationalité française, les chibanis se trouvent souvent dans des situations difficiles, notamment lorsqu’ils arrivent à l’âge de la retraite. Avec un statut d’immigré ici, ils le sont parfois tout autant dans leur pays d’origine. On dénombre environ 800 000 chibanis en France, dont 350 000 ont plus de 65 ans.

    Le photographe montpellierain Luc Jennepin a parcouru le pays afin de prendre des clichés des chibanis, son travail est très émouvant, et il permet de mettre en lumière l’existence de ces véritables oubliés.

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    En juillet 2016, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale dans laquelle siège Christophe Cavard examinait la mise en œuvre des 82 préconisations du rapport remis en juillet 2013 par la mission parlementaire d’information sur les immigrés âgés, comme par exemple « assurer aux immigrés vieillissants des conditions de logement adaptées » ou encore « faire bénéficier pleinement les immigrés des droits sociaux ouverts aux personnes âgées ».

    La Présidente de la commission, Catherine Lemorton disait alors : « La situation des immigrés âgés doit interpeller notre République. Ces chibanis ont aidé notre pays à se construire, en particulier pendant les Trente Glorieuses, et aujourd’hui ils ne sont pas reconnus comme ils devraient l’être (…). Je saluerai ici l’action du groupe Zebda à Toulouse qui a fait de l’amélioration du sort des chibanis un combat : je remercie en particulier Mustapha Amokrane et Magyd Cherfi. Je ne désespère pas que nous puissions visionner un jour à l’Assemblée le documentaire auxquels ils ont collaboré Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés ».

    Le décret du 6 octobre 2015 relatif à l’aide à la réinsertion familiale et sociale des anciens migrants dans leur pays d’origine et à la création d’un fonds de gestion vise à faciliter les séjours de longue durée des anciens migrants à faible niveau de ressources dans leur pays d’origine.


    • Suivre l’hommage de Luc Jennepin envers les chibanis sur son site internet : http://chibanislaquestion.blogspot.fr/
    • Visioner le film documentaire de Rachid Oujdi « Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés » ici.

    http://www.ekodesquartiers.net/2016/12/09/chibanis-la-question/

     

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  11. Une journée sur le terrain

    La journée du 10 Décembre 2016 fut riche pour le député Christophe Cavard. Le matin, il a participé avec plaisir à l’assemblée générale de l’association « Eau secours 30 » – à Nîmes, chemin de Russan – qui se mobilise pour avoir un débat transparent sur la gestion de l’eau et l’assainissement à Nimes. Leur objectif est de gérer la consommation de l’eau autrement que par le biais d’entreprises privées, en passant par exemple par un système de régie, à l’instar de villes comme Montpellier, Bordeaux ou encore Paris.

    Puis vers midi, il était au Mas de Mingue au centre socio culturel et sportif Jean Paulhan avec l’association La Pléiade et la Vice-présidente du département Amal Couvreur. Pour l’occasion, un superbe repas convivial, accompagné de musique traditionnelle, autour de l’exposition « Les Chibanis » du photographe Luc Jennepin eu lieu. Un moment empli d’émotions. Le travail de Luc Jennepin sur les Chibanis est à retrouver ici.

    Puis, le député est passé au marché de Noel tenu dans leurs ateliers par les amis de l’association de la Ruche. La Ruche est un lieu ou plusieurs associations et artistes ont de l’espace pour créer et exposer leurs créations. Pour suivre l’actualité de l’association et être au courant de ce qu’elle organise, rendez vous sur leur page facebook.

    Cette visite clôture une journée de samedi bien remplie est ponctuée de magnifiques rencontres !

     

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    L’assemblée Générale de l’association Eau Secours 30, samedi 10 décembre matin

  12. Soutenir l’association Carrefour Associatif du Mas de mingue

    Vendredi 9 Décembre 2016, Christophe Cavard participait à une réunion des partenaires institutionnels de l’association Carrefour Associatif, créée il y a plus de 35 ans dans le quartier du mas de Mingue à Nîmes. Il s’agissait de discuter de l’avenir de l’association qui a pour mission de mettre en place des actions socio-culturelles et éducatives à partir des besoins des habitants du quartier: enfants, adolescents et leurs familles dans l’objectif de lutter contre l’exclusion.

    Le Député y était invité pour échanger sur le fonctionnement de l’association, sur ses besoins et également sur son devenir.

    Différentes questions ont été abordées: les actions réalisées par l’association, les subventions reçues, les postes et les salariés, ou encore ses relations avec d’autres structures et organismes liés à son activité (tel que le centre socio-culturel et sportif Jean Paulhan, ou le Conseil départemental du Gard).

    Pour l’avenir, l’association a besoin de pouvoir financer la pérennisation d’un poste, cherche à mobiliser les habitants du quartier ou des militants pour accompagner son développement et remplacer celles et ceux ceux impliqués depuis de nombreuses années et qui partiront bientôt a la retraite. Carrefour Associatif pourrait également s’investir dans sa transformation progressive en centre social associatif.

    Les membres de l’association sont des personnes engagées et dévouées, et de véritables humanistes. Ils ont besoin de soutien et de reconnaissance pour poursuivre leur implication indispensable dans le quartier du Mas de Mingue.

  13. Séminaire d’Allègre les Fumades sur la création du PNR des garrigues

    Jeudi 8 Décembre après midi, Christophe Cavard participait au séminaire organisé par le Syndicat mixte des gorges du Gardon sur le projet de Parc naturel régional des Garrigues, à la maison de l’eau d’Allègre les Fumades.

    L’objectif de cette rencontre était de découvrir, au travers de témoignages, comment agit concrètement un Parc naturel régional, avec Lionel Tardy, directeur du PNR des Baronnies et Marie-Hélène Lavastre, déléguée du PNR du haut Languedoc.

    Christophe Cavard a introduit ce séminaire en rappelant « qu’il est important que les habitants s’engagent dans le PNR, pour garantir sa vitalité démocratique et son caractère innovant pour soutenir les projets locaux. Un PNR est un lieu de concertation et de coordination, beaucoup plus vivant et plus souple que la gestion actuelle de certaines communautés de communes qui n’arrivent pas à impulser de dynamiques participatives fécondes, car encore trop figées sur un modèle de gouvernance « à la papa« … ».

    Fabrice Verdier, Conseiller régional et député du Gard, et Bérengère Noguier, Conseillère départementale et Vice-présidente du syndicat mixte des gorges du gardon, ont participé activement également à cette après midi de sensibilisation des acteurs locaux sur le PNR, son fonctionnement et son influence pour soutenir le développement local et les différents acteurs du territoire tels que les agriculteurs et éleveurs, les artisans, les entrepreneurs, de valoriser et renforcer une activité en relation avec autre telle que le tourisme, d’anticiper les questions énergétiques…

    Le compte rendu complet des échanges sera disponible là: projet-pnr-garrigues.fr

    Le dossier d’étude de faisabilité du PNR devrait être déposé fin 2017.

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    Christophe Cavard, Fabrice Verdier, Bérengère Noguier, Lionel Tardy et Marie-Hélène Lavastre.

  14. Visite des établissements scolaires du quartier Capouchiné

    Le 24 novembre 2016, Christophe Cavard a passé la matinée dans le collège Capouchiné de Nîmes pour pouvoir se rendre compte de la situation, et avoir un échange avec l’équipe pédagogique et les élèves.

    Durant cette matinée, il s’est d’abord entretenu avec Mme la Principale du collège Capouchiné des différents problèmes rencontrés. Celle-ci lui a présenté l’ouverture d’une classe relais pour les élèves de 5ème, niveau le plus chargé en effectifs et qui a pour objectif d’alléger les autres classes des élèves les plus difficiles.

    Ensuite, le député a participé à des cours d’EPS, d’Anglais, de Français, d’histoire-géographie, et il est allé à la rencontre des élèves de la classe Ulysse et de la classe relais. Il a également eu un échange avec les élèves d’une classe de 3éme qui semble poser problème dans l’établissement.

    Après avoir interpellé Mme la rectrice et Mme la Ministre de l’Education dès septembre, suite a la visite du collège il a saisi le Président du Conseil départemental des problèmes liés aux aux locaux.

    Pour faire suite à le visite du collège vendredi 2 Décembre 2016, Christophe Cavard s’est rendu à l’école élémentaire Capouchiné. Il a pu durant environ deux heures échanger avec l’équipe pédagogique de l’école, et constater le mauvais état des infrastructures. Cette école est composés de 310 élèves répartis en 13 classes dont une classe « ULYSSE » composée de 8 élèves ayant des difficultés d’audition. Les besoins et les difficultés rencontrées par l’école correspondent à ceux du collège Capouchiné, ou les élèves iront une fois leur scolarité à l’école élémentaire terminée.

    Les visites des établissements scolaires de Capouchiné ont donc amené Christophe Cavard, parents d’élèves, enseignants et acteurs institutionnels a continuer de demander un classement en zone REP (réseau d’éducation prioritaire, ce qui représente les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales).

    Ce classement permettrait de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative.

     

     

     

  15. Conférence ADMD avec Véronique Massonneau, députée – assurer aux patients le choix de leur fin de vie

    L’association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) du Gard organisait une rencontre publique jeudi 24 novembre à Nîmes en présence de Christophe Cavard, député, et de sa collègue Véronique Massonneau, députée écologiste de la Vienne, rédactrice de la proposition de loi « visant à assurer aux patients le choix de leur fin de vie ».

    Une centaine de personnes s’étaient pressées dans la salle des Costières pour cette conférence sur la « fin de vie ».
    Depuis trente-six ans, l’ADMD milite pour que chaque personne puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie, conformément à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté.

    Véronique Massonneau échange avec cette association au niveau national depuis plusieurs années pour que la loi française progresse sur ce sujet qui lui tient particulièrement à cœur au vu de son histoire personnelle (d’origine Belge, elle a accompagné ses parents dans leur fin de vie comme la réglementation de ce pays le permet).

    En 2013, après avoir entendu de nombreuses personnes et associations qualifiées (médecins, personnels soignants, psychologues, patients, familles…), elle a déposée une proposition de loi « visant à assurer aux patients le respect de leur choix de fin de vie », dont Christophe Cavard est co-signataire..

    La proposition de loi a été enregistrée et débattue à l’Assemblée nationale en janvier 2015 puis renvoyée en commission, sans suite encore à ce jour.

    C’est la loi Léonetti-Claeys qui a été adoptée le 2 février 2016 dans l’objectif de créer de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Cette loi apparaît comme un complément de la Loi Léonetti de 2005, qui avait été jugée insuffisante après le décès de Chantale Sebire. Cette femme de 52 ans, qui souffrait d’une tumeur incurable avait sollicité en vain auprès de la justice française le droit de recourir à l’euthanasie, et avait été retrouvée morte à son domicile.

    Mais, la loi Leonetti-Claeys de 2016 ne se positionne toujours pas sur le terrain délicat de l’aide active à mourir, comme chez certains de nos voisins européens. Pour Véronique Massonneau et Christophe Cavard il faut encore que:

    • – les directives anticipées soient opposables
    • – le patient soit seul a décider
    • – la possibilité d’une aide active à mourir soit effective

    La proposition de loi de Véronique Massonneau est le résultat d’un travail de deux ans, élaboré au sein du cercle parlementaire pour la responsabilité sociétale, affiné par de très nombreuses auditions et soutenu par 250 ONG et 130 000 pétitionnaires.

  16. Participation au colloque à Bercy: financer l’ESS nouveaux outils, nouvelles opportunités

    Le 23 novembre 2016, Christophe Cavard était représenté pour participer au colloque organisé par Odile RENAUD-BASSO, Directrice Générale du Trésor et Odile KIRCHNER, Déléguée Interministérielle à l’ESS, en présence de Martine PINVILLE, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie Sociale et Solidaire.

    Plus personne ne conteste aujourd’hui le rôle croissant de l’Economie Sociale et Solidaire dans le développement de notre économie sur les territoires, l’utilité sociale et l’emploi (13% de l’emploi salarié privé).

    L’un des principaux défis est de la rendre plus visible et de porter son « changement d’échelle ».

    Ses acteurs sont de plus en plus diversifiés et porteurs de projets innovants ; il faut maintenant améliorer leur accès à des outils de financement pérennes.

    La séance plénière a été centrée sur les enjeux globaux du financement de l’ESS et a été suivie de 2 tables rondes:

    – Accès des entreprises de l’ESS à des financements bancaires de proximité

    – Fonds propres pour financer le changement d’échelle et l’innovation sociale.

    Les principaux points à retenir pour les acteurs de l’ESS qui ne connaissent pas encore tous les dispositifs sont par exemple:

    Les contrats à impact social

    Le fond impact coopératif

    Le fond d’innovation sociale (FISO)

    Les financements de la Caisse des dépôts et consignation pour l’ESS

    Le prêt ESS de la BPI France

    – Renforcer les fonds propres et notamment les titres participatifs

     

    – La nécessité de disposer de nouveaux outils pour la mesure de l’impact des actions des entreprises de l’ESS sur un territoire, tel un baromètre partagé, afin de convaincre de leur pertinence et de leur utilité, et de solidifier leurs actions.

    Les échanges ont conforté l’idée d’un besoin d’accompagnement des porteurs de projets pour la recherche de financement.

    Par ailleurs la sensibilisation des collectivités locales pour qu’elles soutiennent le développement des entreprises de l’ESS sur leurs territoires et un véritable enjeu, tant pour leurs marchés publics, que pour leur prise en compte des difficultés de trésorerie pour celles qui sont subventionnées (ex. IAE) en raison des votes tardifs des budgets publics et qui pose des soucis de visibilité aux structures (clôture des comptes d’exploitation par exemple) donc y compris des difficultés avec leurs banques.

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