Le Huffington Post – 27 novembre 2014 – Christophe Cavard interrogé sur « F. Hollande et l’écologie »

Christophe Cavard a été interrogé par Alexandre Boudet, journaliste au Huffington Post. Les passages de l’article publié le 27 novembre 2014 intitulé « François Hollande et l’écologie, une nouvelle histoire d’amour pour la fin du quinquennat » :

« Il a été fondé beaucoup d’espoir sur ce quinquennat en matière environnementale et écologiste, et à mi-mandat, le bilan est mitigé », estime la secrétaire nationale d’EELV Emmanuelle Cosse qui garde en travers de la gorge l’abandon de l’écotaxe. « En 2012, on se disait qu’on entrait dans une nouvelle ère mais on a du mal à voir les concrétisations directes. Il y a bien eu la loi sur la transition énergétique mais beaucoup de choses se sont heurtées à l’opposition de François Hollande, notamment la fiscalité écologique », abonde le député EELV Christophe Cavard.

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S’il dit avoir été « trop déçu pour ne pas se méfier », Julien Bayou, porte-parole d’EELV, a noté une évolution dans le comportement récent de François Hollande. « Il a trop vu l’écologie comme une nuisance mais je crois que la prise de conscience est en marche », note le jeune conseiller régional d’Ile-de-France. « Au bout de deux ans et demi, le Président s’est rendu compte que l’économie ne se relève pas, que les solutions qu’il a tentées comme le CICE et le pacte de responsabilité ne suffisent pas. Il commence à être convaincu par les possibilités de la transition énergétique », veut croire Christophe Cavard. Jean-Vincent Placé, patron des sénateurs écolos y voit l’influence de Ségolène Royal qui jouit d’une popularité à géométrie variable dans le coeur des écolos.

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Peut-on alors imaginer un nouveau dégel entre le président et les écologistes, six mois après leur départ du gouvernement? Un retour n’est pas à l’ordre du jour mais François Hollande semble moins en cause que Manuel Valls, comme l’affaire consécutive à la mort de Rémi Fraisse l’a mis en évidence. « On a d’un côté un premier ministre qui s’éloigne jour après jour de la cause écolo et de l’autre un président qui tente de garder le lien avec la force écologiste », analyse Christophe Cavard. Il pense que son parti est prêt à dire « banco ». « Mais pour cela, les phrases ne suffisent plus, il est temps de passer à la phase de décision. »

Lire l’article complet, sur le site du Huffington Post.

 

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