Participation au colloque à Bercy: financer l’ESS nouveaux outils, nouvelles opportunités

Le 23 novembre 2016, Christophe Cavard était représenté pour participer au colloque organisé par Odile RENAUD-BASSO, Directrice Générale du Trésor et Odile KIRCHNER, Déléguée Interministérielle à l’ESS, en présence de Martine PINVILLE, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie Sociale et Solidaire.

Plus personne ne conteste aujourd’hui le rôle croissant de l’Economie Sociale et Solidaire dans le développement de notre économie sur les territoires, l’utilité sociale et l’emploi (13% de l’emploi salarié privé).

L’un des principaux défis est de la rendre plus visible et de porter son « changement d’échelle ».

Ses acteurs sont de plus en plus diversifiés et porteurs de projets innovants ; il faut maintenant améliorer leur accès à des outils de financement pérennes.

La séance plénière a été centrée sur les enjeux globaux du financement de l’ESS et a été suivie de 2 tables rondes:

– Accès des entreprises de l’ESS à des financements bancaires de proximité

– Fonds propres pour financer le changement d’échelle et l’innovation sociale.

Les principaux points à retenir pour les acteurs de l’ESS qui ne connaissent pas encore tous les dispositifs sont par exemple:

Les contrats à impact social

Le fond impact coopératif

Le fond d’innovation sociale (FISO)

Les financements de la Caisse des dépôts et consignation pour l’ESS

Le prêt ESS de la BPI France

– Renforcer les fonds propres et notamment les titres participatifs

 

– La nécessité de disposer de nouveaux outils pour la mesure de l’impact des actions des entreprises de l’ESS sur un territoire, tel un baromètre partagé, afin de convaincre de leur pertinence et de leur utilité, et de solidifier leurs actions.

Les échanges ont conforté l’idée d’un besoin d’accompagnement des porteurs de projets pour la recherche de financement.

Par ailleurs la sensibilisation des collectivités locales pour qu’elles soutiennent le développement des entreprises de l’ESS sur leurs territoires et un véritable enjeu, tant pour leurs marchés publics, que pour leur prise en compte des difficultés de trésorerie pour celles qui sont subventionnées (ex. IAE) en raison des votes tardifs des budgets publics et qui pose des soucis de visibilité aux structures (clôture des comptes d’exploitation par exemple) donc y compris des difficultés avec leurs banques.

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