Rue de la Fontille, à Nîmes les conditions de réalisation des projets urbains provoquent la colère des habitants
A l’invitation de propriétaires et riverains de terrains classés en zone N1 à proximité de la rue de la Fontille à Nîmes, Christophe Cavard s’est rendu sur place vendredi 14 décembre pour prendre la mesure des dégâts dont il avait été alerté.
Face à l’absence de concertation avec la municipalité nîmoise, et aux conséquences des mauvaises conditions de réalisations des aménagements prévus dans le cadre du projet immobilier du Mas de Teste sur ce paysage de garrigues, les propriétaires de terrains et habitants du quartier souhaitant préserver cette zone ont voulu faire savoir leur désaccord total avec la méthode employée alors que selon eux d’autres solutions pourraient être envisagées.
Christophe Cavard a saisi le Préfet, la Direction Départementale du Territoire et de la Mer, et interpellera le Maire de Nîmes au sujet de la réalisation du projet urbain en cours.
Alain Fabre-Pujol, conseiller municipal d’opposition (EELV) a interpellé l’adjoint à l’urbanisme le lendemain en conseil municipal.
Midi-libre du 15 décembre 2012 (extrait)
POLÉMIQUE : LA GAUCHE S’EN EMPARE
Les riverains avaient invité, hier, à une visite de terrain le député Europe-écologie-Les Verts, Christophe Cavard, et le conseiller municipal d’opposition, Alain Fabre-Pujol. Le premier envisage d’alerter le préfet du Gard : « Qu’une ville ait des projets d’urbanisme, c’est son rôle, mais la loi est là pour protéger les gens et il semble qu’on ait affaire, ici, à des violations de propriétés et à des destructions, ou au moins des dégradations de biens. Le préfet doit constater ce qu’il se passe. Il faudrait revenir à un respect du dialogue, ce que je vais faire également remonter à Jean-Paul Fournier lui-même. »
Alain Fabre-Pujol, quant à lui, aura tout loisir de questionner l’adjoint à l’urbanisme Jacques Perotti et le maire, lors du conseil municipal de ce matin. Les élus auront en effet à délibérer sur l’achat par la Ville d’un terrain sur le secteur, en vue de la future école du quartier du Mas de Teste. Mais cette fois, les propriétaires de la parcelle ont accepté de vendre, pour la somme de 221 000 €, leurs 3 630 m2 de garrigue. Plus simple.
L’article en intégralité sur le site de Midi Libre