Soutien aux salariés des Carrelages du Duché
Vendredi 24 février, Christophe Cavard, son collègue député Fabrice Verdier, et Denis Bouad, président du Conseil Départemental, sont venus entendre et soutenir les salariés de l’entreprise Carrelages du Duché. L’entreprise, rachetée il y a quelques semaines, a été vidée de son matériel vendredi dernier, et le repreneur, invoquant d’importantes dettes et une mauvaise gestion précédente, assure aller vers un plan social. Son mandataire était également sur site ce matin pour remettre aux salariés une convocation pour un entretien préalable au licenciement. Peu rassurés par les propos des repreneurs, Christophe Cavard et Fabrice Verdier vont solliciter le Préfet du Gard et les services de la direction du travail pour qu’une table ronde soit rapidement organisée afin de clarifier une situation juridique inquiétante, et assurer l’avenir des 25 salariés de l’entreprise.
Faire soudain face à une vie sans emploi, disposer d’un coup de tout son temps, de sa journée complète, à devoir faire face à soi, à son temps « libre » de contrainte liée à son emploi, cela ne doit pas être facile pour un être humain. Devoir ré-inventer sa vie, peut-être se découvrir une vocation, apprendre de nouvelles choses, faire marcher son imagination pour se créer une activité qui te fasse vivre, tout ceci va demander un peu de temps. Mais pourquoi le présenter comme un drame? Ne serait-ce pas plutôt une phase importante dans l’émancipation d’un humain que de tracer sa propre route, créer sa propre activité? C’est peut-être le moment. Notre collectivité ne devrait-elle pas saisir cette opportunité pour chacune de ces personnes de franchir un pas décisif vers l’autonomie, la responsabilisation, la nouveauté, et tout mettre en place pour l’encourager, le soutenir? Pourquoi présenter la perte d’un emploi comme un drame? C’est la perte du revenu qui est lourde à porter. On assure un revenu à ces gens, comme les mouvements pour un revenu de base le proposent et, de problèmes pour eux, il en restera que si l’on insiste. Il me semble….Valérie