Europe écologie et les élections européennes le 25 mai

C’est une très belle campagne des écologistes qui s’achève ce soir, sur une note festive après le superbe meeting qui a mis en scène une parodie de procès fait à Dany pour « avoir toujours vendu du rêve en Mai 68 et sur l’Europe ».

Christophe Cavard rappelle que « c’est avec les dernières élections européennes en 2009 que j’ai rejoins les écologistes et participé à la création d’Europe Écologie Les Verts l’année suivante. Dans Europe-Écologie, il y a d’abord l’Europe, le combat pour une indispensable et véritable démocratie citoyenne, vers une Europe fédérale et unie. Mais aussi les orientations à donner aux politiques communautaires. Nous, écologistes, voulons construire une Europe sociale, plus solidaire, une Europe dans laquelle on coopère pour vivre mieux ensemble, où on ne subit plus la mondialisation non régulée de l’économie ni la finance, une Europe qui protège et qui prend en main l’avenir de ses populations. Une Europe écologique, qui engage la transition énergétique de manière volontariste, qui renforce les droits sociaux, lutte contre le dumping social, se soucie des êtres humains, de leur santé, de la qualité de leur alimentation….La liste des écologistes dans notre grande région est tirée par mon compagnon de route José Bové. Lui même et sa liste ont bien entendu toute ma confiance et mon soutien pour poursuivre l’action menée avec les députés écologistes au Parlement européen, en lien avec les députés écologistes français, pour des actions et des positions coordonnées, donc plus efficaces ».

Pour Dany Cohn Bendit: « José Bové est sans doute l’un des écologistes dont la culture politique résonne le plus avec la mienne. Foncièrement libertaire et attaché à un idéal européen progressiste, ses combats pour la démocratisation de l’Union européenne et de la mondialisation détonnent par rapport à la démagogie stato-nationaliste en vogue. S’il s’est montré capable d’agir sur la scène institutionnelle tout en y inscrivant une rupture de style vis-à-vis du conformisme politique ennuyeux, ce n’est pas simplement en raison d’un « tempérament » irrévérencieux. C’est surtout parce qu’il fait preuve d’une agilité politique peu commune. Politique activiste, José invalide l’idée d’une étanchéité entre les catégories de la société civile et du monde politique. Il est l’un des rares à réussir la performance de la complémentarité de ces deux formes de l’agir politique. »

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