Le projet de Parc Naturel Régional des « Garrigues de l’Uzège » à l’étude

Le syndicat mixte des Gorges du gardon a relancé ce printemps l’étude d’opportunité et de faisabilité entamée en 2013 sur le projet de parc naturel régional des « Garrigues de l’Uzège » (nom provisoire).

Cette première phase avait permis de vérifier l’éligibilité du territoire  au précieux sésame réservé aux espaces ruraux dont les patrimoines paysagers, culturels, naturels et historiques sont reconnus comme exceptionnels mais fragiles et menacés.

La 2ème phase de l’étude engagée le 1er avril 2016 doit dorénavant permettre, au travers d’une large concertation qui s’achèvera fin d’année 2016, d’arrêter le périmètre définitif du projet de parc, d’identifier les objectifs stratégiques et de déterminer les modalités de gouvernance.

Le premier comité de pilotage, constitué des élus des communes et intercommunalités du périmètre d’étude, des partenaires techniques, d’associations et de socio-professionnels, s’est réuni ce mardi 12 juillet à Méjannes-le-Clap. L’objectif de cette demi-journée de réflexion : étudier le périmètre proposé au regard des critères exigés par la Région et l’Etat.

La séance a débuté par la diffusion de deux courtes vidéos très didactiques de présentation de ce qu’est un Parc et de la manière dont il agit.  Les participants ont ainsi pu être rassurés sur le caractère non règlementaire de celui-ci : son rôle est de convaincre et surtout pas de contraindre, il n’en n’a de toute façon pas le pouvoir. Ils ont ensuite pu s’exprimer sur le périmètre proposé.  Celui-ci est apparu comme pertinent pour la grande majorité à quelques exceptions près : certains territoires ont fait valoir leur regret de ne pas être intégrés dans le périmètre. Christophe Cavard, Président du syndicat Mixte des Gorges du gardon qui porte l’étude, s’est voulu rassurant : si les critères ne permettent pas de les intégrer dans le Parc naturel régional, des partenariats, sous forme de conventions par exemple, pourront être imaginés avec les territoires limitrophes pour qu’ils puissent bénéficier des projets que le parc mettra en œuvre.

Il a également réaffirmé son attachement à ce projet qui répond aux préoccupations exprimées par les élus mais également par la société civile à savoir la volonté de simplification du mille-feuille administratif et la plus-value que celui-ci pourrait apporter en matière de développement local durable. Bérengère Noguier, conseillère départementale, a souligné que ce projet de parc constitue une chance pour les communes rurales de pouvoir s’investir à l’échelle d’un territoire organisé autour d’un projet commun écrit ensemble, et dans lequel toutes les communes, petites ou grandes pèseront à l’identique. Fabrice Verdier, conseiller régional a rappelé le soutien de la Région Occitanie à ce projet dont une des plus-values est de pouvoir capter des financements que les territoires ruraux peinent à obtenir en raison de leur taille souvent trop petites.

Prochain grand rendez-vous est donné en octobre avec l’organisation d’un séminaire qui réunira élus, partenaires, socio-professionnels et habitants.

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