Suivi de la situation des familles Roms de Caissargues

Vendredi 15 novembre, Christophe Cavard participait à la réunion du comité de suivi des familles roms installées route de Saint Gilles, organisée par le préfet du Gard Hugues Bousiges.

Cette réunion a permis de faire un point sur les nombreuses solutions trouvées : obtention d’un titre de séjour pour toutes les personnes présentes sur Nîmes depuis plusieurs années, obtention d’une carte de travail pour les personnes employables immédiatement, recherche active d’un emploi pour ces derniers et la mise en œuvre d’une formation en français pour les autres, et enfin des solutions de transport pour les enfants scolarisés en primaire et maternelle. Cependant, une décision de justice impose l’expulsion du camp avant la fin de l’année 2013. Compte tenu de la difficulté de trouver un logement pérenne, et pour éviter un déplacement dans un autre camp de fortune à partir du mois de janvier, Christophe Cavard a interpellé RFF afin d’envisager leur installation sur un autre terrain, qui permettra un accompagnement social de qualité, dans un environnement salubre et qui garantirait les conditions d’emploi, de scolarisation et de formation des personnes  l’expulsion programmée du camp fin décembre 2013.

RFF s’est engagé à y répondre, avec l’aide d’Oc Via (titulaire du contrat de partenariat du contournement de Nîmes et Montpellier et à qui RFF a transféré plusieurs de ses terrains). Christophe Cavard continuera de suivre ce dossier avec attention, avec l’ensemble des partenaires.

Midi Libre du 16 novembre 2013

En présence du député EELV, Christophe Cavard, le préfet du Gard, a fait le point sur 12 familles installées dans des caravanes route de Saint-Gilles.

Le préfet du Gard a fait un point d’étape en présence notamment du député Christophe Cavard, sur la situation des 12 familles (15 au début) installées dans des caravanes, route de Saint-Gilles. Il fait suite à trois réunions qu’il a organisées avec les associations et les services de l’État – Nîmes Métropole refuse de participer – pour mesurer les efforts accomplis et ceux qui restent à faire.
Le propriétaire du terrain, Oc’Via, obtiendra l’expulsion de ses occupants s’ils sont encore là à la fin de l’année. « Elle a été ordonnée par le tribunal en juillet mais j’ai négocié ce sursis avec Oc’Via. Le député a saisi Oc’Via, qui recherche un terrain, ainsi que RFF. » Le préfet indique qu’il ne veut pas, comme il aurait pu le faire, fournir des mobiles homes et un vrai terrain aux Roms. « Il faut une rencontre entre ceux qui tendent la main et ceux qui la saisissent. C’est ça, un processus d’intégration et il faut qu’elle soit désirée, cette intégration ».  Pour les enfants : ils sont scolarisés et les difficultés de transport sont réglées.

Une enveloppe de 50 000 €

Quant à la situation sanitaire, les 50 habitants du campement – beaucoup de jeunes et d’enfants – sont assurés d’être soignés si besoin. La situation de chaque personne a fait l’objet d’une évaluation rigoureuse. Un éducateur sera bientôt à pied d’œuvre en permanence, l’enveloppe de 50 000 € débloquée il y a plusieurs mois… venant d’arriver. Deux familles vont être logées grâce à l’Adejo ; trois hommes ont été sélectionnés pour travailler dans des chantiers d’insertion ; Oc’Via en embauchera deux autres. « Tout passe par le travail : l’accès au logement, l’indépendance, quitter le camp… mais ce n’est pas simple de passer d’une vie dans un pays où on n’a pas vraiment travaillé et où on est sans qualification aux contraintes d’un emploi, surtout quand on ne parle pas la langue. C’est là aussi que je mesure l’écart culturel qu’il y a avec nos modes de vie, explique le préfet. Il y a encore beaucoup à surmonter mais on doit y arriver. Parce que ces gens sont à Nîmes depuis plus de dix ans. Je l’ai dit au maire : réglons le problème parce qu’ils ne partiront plus, ils sont Nîmois de fait. Moi, je me sens comptable de ces familles mais pas plus. Je n’ai pas l’intention de créer une enclave de la Roumanie dans le Gard. »

 

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