Mise en œuvre de l’ANRU 2 à Nîmes : oui, mais avec les habitants !

Communiqué du 19 décembre 2014

En ces temps difficiles, nous ne pouvons que nous féliciter des deux dernières annonces consécutives en directions des quartiers sensibles, provenant d’une part de l’ANRU et, d’autre part, de Najat Vallaud-Belkacem, qui a présenté, en Conseil des ministres, les mesures de son plan pour l’éducation prioritaire.

En effet, le conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a validé, le 15 décembre 2014, la liste des 200 quartiers qui devraient bénéficier du Programme National de Rénovation Urbaine de 5 milliards d’euros sur dix ans. Cette réforme apparaît comme une réelle chance pour les quatre quartiers nîmois intégrés à cet « ANRU 2 » (Mas de Mingue, Chemin bas d’Avignon, Pissevin et Valdegour). Comme l’a indiqué l’ANRU « la réforme propose de revoir en profondeur les instruments de la politique de la ville en inscrivant pour la première fois le principe fondamental de co-construction de la politique de la ville avec les habitants ». Cela à partir d’un « contrat de Ville unique » qui traitera dans un même cadre des enjeux de développement économique, de cohésion sociale et de renouvellement urbain.

Encore faut-il désormais que cette aide soit bien utilisée, aux bénéfices des habitants, en les incluant réellement dans le processus de co-décision. En tant que député du Gard, je suis mobilisé sur ces questions. Je rencontrerai prochainement le préfet et les habitants du quartier du Mas de Mingue afin de définir ensemble les priorités qui feront l’avenir de ces quartiers.

C’est pourquoi je peux regretter qu’un comité de pilotage se soit monté « en catimini », avec les représentants de l’État, à l’initiative de l’agglomération de Nîmes, sans consultation populaire, ni en association avec les parlementaires locaux concernés et surtout les représentants des habitants, sur les enjeux du déploiement de ce nouveau programme national de renouvellement urbain 2014 – 2024 (PNRU).

Par ailleurs, je serai très attentif à l’idée d’une articulation de cet « ANRU 2 » avec la nouvelle carte des REP, réseaux d’éducation prioritaire, qui se substituent aux ZEP, et dont l’objectif est de réduire les inégalités sociales. Le collège Jules Vallès, pour ce qui concerne le Mas de Mingue vient de se voir confirmé le maintien de la mise en place de moyens spécifiques, par le ministère de l’Éducation Nationale, sous la forme du label REP+, le plus haut niveau de l’éducation prioritaire.

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